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St_Antoine__la_mule.jpgSaint Antoine de Padoue  (1195 - 1231)

 

ANTOINE DE PADOUE, UN SAINT POUR LE PEUPLE,

Un Docteur de l'Église

Notre Église conventuelle renferme une chapelle dédiée à Saint Antoine, où est vénérée une relique insigne du saint

En Italie, il suffit de prononcer les mots Il Santo, pour que tous comprennent qu’il s’agit de Saint Antoine de Padoue.  Il Santo, le Saint du Peuple !

Saint François, le fondateur des Franciscains, apprenant le talent de prédicateur d'Antoine, et mis au courant de sa réputation de sainteté et de sa connaissance de l’Évangile, lui écrivit un billet célèbre, pour lui donner mission d’enseigner aux Frères la “théologie”, c’est à dire, la lecture de l’Écriture et son commentaire, selon le langage du temps.
    Antoine devint le premier professeur de théologie et de prédication de l’Ordre Franciscain. Il continuait néanmoins la prédication qui était sa première fonction, et il eut fort à faire auprès des chrétiens du Nord de l’Italie dont beaucoup adhéraient à des groupes plus ou moins hérétiques, ou à des fraternités de pénitents dont la générosité l’emportait sur le souci de la saine doctrine. Antoine faisait merveille et obtenait de nombreuses “conversions”. Dans le sud de la France, auprès des Albigeois, il s’adonna avec succès à une prédication de controverses  au point qu’on le surnomma “le marteau des hérétiques”; mais à vrai dire, on ne trouve nulle violence dans les sermons qui nous sont parvenus, mais plutôt une simplicité tranquille, proche du texte de l’Évangile et exposant souvent une doctrine très simple sur l’Eucharistie. 

  Le Prédicateur de l’Évangile
Il faut revenir sur le formidable succès d’Antoine dans sa prédication populaire. Les textes des sermons qu’il a composés ne nous laissent pas facilement deviner les raisons de ce succès. Cela vient du fait qu’il s’agit de sermons écrits après coup, à froid, et dans le but de donner un enseignement à ses jeunes confrères, ainsi que le lui avait prescrit saint François. Il nous faudrait plutôt des disques, pour que nous puissions comprendre les raisons de la fascination qu’il exerçait auprès des foules. Sa prédication était simple, vivante, émaillée d’exemples nombreux, tirés de la vie quotidienne. Par dessus tout, la sainteté et la simplicité évangélique de sa vie lui attiraient confiance et sympathie.

  Mais il y a d’autres raisons qui expliquent ce succès.
Antoine avait choisi de prêcher très simplement, à partir du texte même de l’Évangile. Il ne faisait pas comme les prédicateurs prétendus “savants” qui voulaient briller par leur connaissance, en abordant des sujets difficiles traités dans les écoles. Antoine récitait l' Évangile, et il l’illustrait de remarques, d’histoires, d’exemples tirés de la vie quotidienne, de conseils de morale compris par les petites gens.  Or précisément, il s’adressait à un peuple qui avait soif d’Évangile et qui était las des controverses subtiles. C’était l’invitation à une religion simple, où la dévotion et la prière du prédicateur comptaient plus que sa parole.

Une autre raison qu’on ne peut passer sous silence, c’est le rayonnement de sa sainteté. Toute sa vie, Antoine avait été un contemplatif. Comme saint François, il vivait tiraillé entre le désir de la solitude et de la prière, et le souci d’évangéliser et d’appeler à la conversion.

La contemplation d’Antoine, et donc sa prédication, se portent d’emblée vers le Mystère de Jésus-Christ le Sauveur.

Il faut ajouter au crédit d’Antoine, prédicateur de l’Évangile, son attention très fraternelle aux petites gens et aux pauvres. Comme  François il dénonce avec vigueur les injustices à l’encontre des pauvres et des travailleurs. L’un des thèmes de sa prédication, c’est la dénonciation de l’usure, véritable fléau social de l’époque.

  Cette prédication en faveur des pauvres produisit des effets bénéfiques. Ainsi en 1231, au cours du Carême prêché à Padoue, le Podestat de la ville ( c’est à dire le Maire), promulgua un édit : “à la requête du vénérable frère Antoine de l’Ordre des frères Mineurs...

   “En l’an de grâce 1231, sous le podestat Etienne Badoari.Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et à la requête du vénérable frère Antoine de l’Ordre des Frères Mineurs, la décision suivante a été prise : Personne désormais, s’il renonce à ses biens, ne pourra plus être contraint par corps en raison d’obligations ou de dettes contractées dans le passé ou susceptibles de l’être à l’avenir. Cette disposition concerne les débiteurs et leur garant... Que les preuves d’une fraude fassent défaut, il appartient alors au Podestat de prendre une décision. Dorénavant, ni l’assemblée des citoyens ni le conseil municipal, ni les juristes de la cité ne pourront en aucune manière restreindre ou abroger cette ordonnance...”

 Il faut bien comprendre que ce texte était le fruit d’une longue action d’Antoine pour réaliser la paix entre les citoyens, entre les riches et les pauvres, comme l’avait fait François dans la ville d’Assise.

 Le Docteur de l’Église

 Il s’agit d’un titre attribué à un saint, parfois longtemps après sa canonisation, pour le proposer à l’ensemble des chrétiens, comme une référence pour la foi chrétienne. On peut se demander en quoi notre saint qui paraît être surtout invoqué “pour les causes désespérées ou pour faire retrouver les objets perdus...”, aurait mérité ce supplément d’honneur. Pour Antoine de Padoue il faut voir, je pense, sa capacité à prêcher l’Évangile pour les humbles, à leur communiquer l’enthousiasme pour la personne et l’œuvre de Jésus. C’est le Docteur de la sagesse évangélique mise à la portée de tous : “les pauvres sont évangélisés !” Il ne fut officiellement inscrit au rang des Docteurs de l’Église qu’en 1946,  par le Pape Pie XII. Mais ce pontife avait été précédé 7 siècles plus tôt, le 30 mai 1232 , moins d’un an après la mort d’Antoine, par le Pape Grégoire IX, qui lors de la canonisation d’Antoine avait fait chanter l’antienne liturgique “O Doctor optime...O illustre Docteur, Lumière de la sainte Église, ô bienheureux Antoine, amant de la Loi divine, prie pour nous le Fils de Dieu !

 Saint Antoine, pour les hommes d’aujourd’hui

Saint Antoine, même s’il est connu comme le saint que l’on invoque pour retrouver les objets perdus, inspire bien d’autres requêtes.  Spontanément, ceux qui s’adressent à lui comprennent qu’il faut élever et spiritualiser leurs requêtes. On parle toujours de rechercher et de trouver, ce qui est perdu, mais il s’agit de retrouver la foi, de retrouver l’amour d’un conjoint ou d’un enfant ; on prie saint Antoine d’intercéder pour retrouver la paix du cœur, la joie dans la prière, on lui demande d’inspirer le courage nécessaire pour sortir de son péché ou de ses mauvaises habitudes et pour retrouver une place dans le cœur de Dieu.

Très souvent,  auprès des sanctuaires où l’on vénère saint Antoine, s’expriment les cris des pauvres, les appels au secours, et tout simplement la demande du pain quotidien pour celui qui a faim tout autant de ce pain essentiel que du pain de Dieu. On sait qu’en beaucoup d’endroits, surtout près des couvents franciscains, existe l’œuvre du “pain de saint Antoine”.

Notre époque n’a pas vu disparaître les zones de pauvreté, bien au contraire. Tandis que se multiplient les foules affamées dans les pays du Sud, même dans nos pays riches on parle des nouvelles pauvretés... Les hommes de ce XXI° siècle sont placés devant le redoutable défi de réduire la pauvreté et la pénurie, par le partage sans doute, mais aussi par l’intelligence, par le développement, par l’attention aux autres et le respect de l’homme et de tout ce qui est humain et peut contribuer à l’épanouissement de tous. Pour annoncer le véritable amour de Dieu pour tous les hommes, il faut être capable de partager la vie des pauvres, et de ne jamais oublier qu’ils sont nos frères très chers. Le témoignage d’Antoine, sur ce sujet, reste inaliénable et inspirateur de nouvelles actions. C’est pour cela que dans la conscience des hommes d’aujourd’hui, et surtout des petits, Antoine de Padoue demeure un modèle et un protecteur.

  Fr. Luc MATHIEU , ofm, (pour la revue franciscaine "Notre-Dame de laTrinité)

St_Antoine__la_mule.jpgSaint Antoine de Padoue  (1195 - 1231)

 

ANTOINE DE PADOUE, UN SAINT POUR LE PEUPLE,

Un Docteur de l'Église

Notre Église conventuelle renferme une chapelle dédiée à Saint Antoine, où est vénérée une relique insigne du saint

En Italie, il suffit de prononcer les mots Il Santo, pour que tous comprennent qu’il s’agit de Saint Antoine de Padoue.  Il Santo, le Saint du Peuple !

Saint François, le fondateur des Franciscains, apprenant le talent de prédicateur d'Antoine, et mis au courant de sa réputation de sainteté et de sa connaissance de l’Évangile, lui écrivit un billet célèbre, pour lui donner mission d’enseigner aux Frères la “théologie”, c’est à dire, la lecture de l’Écriture et son commentaire, selon le langage du temps.
    Antoine devint le premier professeur de théologie et de prédication de l’Ordre Franciscain. Il continuait néanmoins la prédication qui était sa première fonction, et il eut fort à faire auprès des chrétiens du Nord de l’Italie dont beaucoup adhéraient à des groupes plus ou moins hérétiques, ou à des fraternités de pénitents dont la générosité l’emportait sur le souci de la saine doctrine. Antoine faisait merveille et obtenait de nombreuses “conversions”. Dans le sud de la France, auprès des Albigeois, il s’adonna avec succès à une prédication de controverses  au point qu’on le surnomma “le marteau des hérétiques”; mais à vrai dire, on ne trouve nulle violence dans les sermons qui nous sont parvenus, mais plutôt une simplicité tranquille, proche du texte de l’Évangile et exposant souvent une doctrine très simple sur l’Eucharistie. 

  Le Prédicateur de l’Évangile
Il faut revenir sur le formidable succès d’Antoine dans sa prédication populaire. Les textes des sermons qu’il a composés ne nous laissent pas facilement deviner les raisons de ce succès. Cela vient du fait qu’il s’agit de sermons écrits après coup, à froid, et dans le but de donner un enseignement à ses jeunes confrères, ainsi que le lui avait prescrit saint François. Il nous faudrait plutôt des disques, pour que nous puissions comprendre les raisons de la fascination qu’il exerçait auprès des foules. Sa prédication était simple, vivante, émaillée d’exemples nombreux, tirés de la vie quotidienne. Par dessus tout, la sainteté et la simplicité évangélique de sa vie lui attiraient confiance et sympathie.

  Mais il y a d’autres raisons qui expliquent ce succès.
Antoine avait choisi de prêcher très simplement, à partir du texte même de l’Évangile. Il ne faisait pas comme les prédicateurs prétendus “savants” qui voulaient briller par leur connaissance, en abordant des sujets difficiles traités dans les écoles. Antoine récitait l' Évangile, et il l’illustrait de remarques, d’histoires, d’exemples tirés de la vie quotidienne, de conseils de morale compris par les petites gens.  Or précisément, il s’adressait à un peuple qui avait soif d’Évangile et qui était las des controverses subtiles. C’était l’invitation à une religion simple, où la dévotion et la prière du prédicateur comptaient plus que sa parole.

Une autre raison qu’on ne peut passer sous silence, c’est le rayonnement de sa sainteté. Toute sa vie, Antoine avait été un contemplatif. Comme saint François, il vivait tiraillé entre le désir de la solitude et de la prière, et le souci d’évangéliser et d’appeler à la conversion.

La contemplation d’Antoine, et donc sa prédication, se portent d’emblée vers le Mystère de Jésus-Christ le Sauveur.

Il faut ajouter au crédit d’Antoine, prédicateur de l’Évangile, son attention très fraternelle aux petites gens et aux pauvres. Comme  François il dénonce avec vigueur les injustices à l’encontre des pauvres et des travailleurs. L’un des thèmes de sa prédication, c’est la dénonciation de l’usure, véritable fléau social de l’époque.

  Cette prédication en faveur des pauvres produisit des effets bénéfiques. Ainsi en 1231, au cours du Carême prêché à Padoue, le Podestat de la ville ( c’est à dire le Maire), promulgua un édit : “à la requête du vénérable frère Antoine de l’Ordre des frères Mineurs...

   “En l’an de grâce 1231, sous le podestat Etienne Badoari.Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et à la requête du vénérable frère Antoine de l’Ordre des Frères Mineurs, la décision suivante a été prise : Personne désormais, s’il renonce à ses biens, ne pourra plus être contraint par corps en raison d’obligations ou de dettes contractées dans le passé ou susceptibles de l’être à l’avenir. Cette disposition concerne les débiteurs et leur garant... Que les preuves d’une fraude fassent défaut, il appartient alors au Podestat de prendre une décision. Dorénavant, ni l’assemblée des citoyens ni le conseil municipal, ni les juristes de la cité ne pourront en aucune manière restreindre ou abroger cette ordonnance...”

 Il faut bien comprendre que ce texte était le fruit d’une longue action d’Antoine pour réaliser la paix entre les citoyens, entre les riches et les pauvres, comme l’avait fait François dans la ville d’Assise.

 Le Docteur de l’Église

 Il s’agit d’un titre attribué à un saint, parfois longtemps après sa canonisation, pour le proposer à l’ensemble des chrétiens, comme une référence pour la foi chrétienne. On peut se demander en quoi notre saint qui paraît être surtout invoqué “pour les causes désespérées ou pour faire retrouver les objets perdus...”, aurait mérité ce supplément d’honneur. Pour Antoine de Padoue il faut voir, je pense, sa capacité à prêcher l’Évangile pour les humbles, à leur communiquer l’enthousiasme pour la personne et l’œuvre de Jésus. C’est le Docteur de la sagesse évangélique mise à la portée de tous : “les pauvres sont évangélisés !” Il ne fut officiellement inscrit au rang des Docteurs de l’Église qu’en 1946,  par le Pape Pie XII. Mais ce pontife avait été précédé 7 siècles plus tôt, le 30 mai 1232 , moins d’un an après la mort d’Antoine, par le Pape Grégoire IX, qui lors de la canonisation d’Antoine avait fait chanter l’antienne liturgique “O Doctor optime...O illustre Docteur, Lumière de la sainte Église, ô bienheureux Antoine, amant de la Loi divine, prie pour nous le Fils de Dieu !

 Saint Antoine, pour les hommes d’aujourd’hui

Saint Antoine, même s’il est connu comme le saint que l’on invoque pour retrouver les objets perdus, inspire bien d’autres requêtes.  Spontanément, ceux qui s’adressent à lui comprennent qu’il faut élever et spiritualiser leurs requêtes. On parle toujours de rechercher et de trouver, ce qui est perdu, mais il s’agit de retrouver la foi, de retrouver l’amour d’un conjoint ou d’un enfant ; on prie saint Antoine d’intercéder pour retrouver la paix du cœur, la joie dans la prière, on lui demande d’inspirer le courage nécessaire pour sortir de son péché ou de ses mauvaises habitudes et pour retrouver une place dans le cœur de Dieu.

Très souvent,  auprès des sanctuaires où l’on vénère saint Antoine, s’expriment les cris des pauvres, les appels au secours, et tout simplement la demande du pain quotidien pour celui qui a faim tout autant de ce pain essentiel que du pain de Dieu. On sait qu’en beaucoup d’endroits, surtout près des couvents franciscains, existe l’œuvre du “pain de saint Antoine”.

Notre époque n’a pas vu disparaître les zones de pauvreté, bien au contraire. Tandis que se multiplient les foules affamées dans les pays du Sud, même dans nos pays riches on parle des nouvelles pauvretés... Les hommes de ce XXI° siècle sont placés devant le redoutable défi de réduire la pauvreté et la pénurie, par le partage sans doute, mais aussi par l’intelligence, par le développement, par l’attention aux autres et le respect de l’homme et de tout ce qui est humain et peut contribuer à l’épanouissement de tous. Pour annoncer le véritable amour de Dieu pour tous les hommes, il faut être capable de partager la vie des pauvres, et de ne jamais oublier qu’ils sont nos frères très chers. Le témoignage d’Antoine, sur ce sujet, reste inaliénable et inspirateur de nouvelles actions. C’est pour cela que dans la conscience des hommes d’aujourd’hui, et surtout des petits, Antoine de Padoue demeure un modèle et un protecteur.

  Fr. Luc MATHIEU , ofm, (pour la revue franciscaine "Notre-Dame de laTrinité)

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Date de création : 06/01/2015 * 16:46
Catégorie : Encyclopédie - Personnes-Saints
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Thèmes spirituels
Renseignements

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7 rue Marie-Rose 75014 PARIS
téléphone : 01 40 52 12 70
télécopie : 01 40 52 12 90
accueil@franciscains-paris.org

La porterie est ouverte
de 8 h 45 à 11 h 45 et
de 14 h 30 à 18 h 30

(sauf le dimanche)

La chapelle est ouverte
de 7 h 30 à 12 h 30
de 14 h 45 à 19 h 30.

  8 h : Laudes (dim. 8 h 45)
12 h : messe communautaire
18 h 30 : prière silencieuse
19 h : vêpres
DIMANCHE messe à 10 h 30

location des salles

Descriptif

Salle Duns Scot

80 m2, jusqu'à 40 personnes. Une salle agréable, d'accès immédiat puisque située au rez-de-chaussée.

Petites salles de réunion

Egalement au rez-de-chaussée, 4 petites salles conviviales pour 4 à 8 personnes.

Salle Saint-Antoine de Padoue

de 100 à 300 m2, avec une scène (jusqu'à 200 places).

Une salle moderne, en sous-sol, avec une vaste scène, un rideau électrique. Une puissante sono, avec micros fixes et sans-fil. Connection internet haut-débit, vidéo-projecteur. L'éclairage permet de diviser la salle en différentes zones, et distingue la scène de la salle. Une salle donc spécialement adaptée aux conférences.

Réservations :

Toutes les réservations se font par écrit après accord du frère responsable,

pour tout contact : salles@franciscains-paris.org

Photos salles

 
Merci pour votre visite !
Que le Seigneur Jésus-Christ accompagne votre route, et vous donne la Paix !

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